Le printemps venait à peine d’arriver
Quand dans mes bras un oiseau s’est invité
Après des hivers de labeur
Mon être enlacé n’espérait plus une telle ferveur.
Je le tenais sans le serrer
De peur de voir le rêve se réveiller
Un ange passait entre nos deux volontés
D’être réconfortés.
Sur mon épaule le temps s’est arrêté
Que comprenait-il de mes pensées ?
Je sentais mon envie de le protéger
Prête à passer la nuit à l’écouter chanter.
Il s’est envolé retrouvé son nid
Jamais plus il n’a chanté le bonheur d’être réunis
Me laissant désemparée
Au début de l’été.
Je l’attends depuis
Je l’espère
L’oiseau revenant la nuit
Se poser dans mon repère.

