Les états d’âme vont et viennent.
Les vagues emportent ma peine.
Mes pas s’enfoncent dans le sable instable.
Le soleil est blanc.
Les reflets sont froids.
J’aime la mer quand mon coeur est échoué.
Je préférais le rose, le pourpre du printemps, le jaune orangé de l’été.
La fatigue me couvre d’un manque de volonté.
Je laisse le désespoir recouvrir mon humeur encore joyeusement nostalgique il y a un instant.
Je rentre de cette marche solitaire là où tu n’es pas.
Le silence frappe ma conscience endolorie incapable d’imaginer une autre vie.
